"Après qu'une sorcière lui ait appris, très jeune, à dessiner des cheminées droites ( et non perpendiculaires aux toits qui les supportent), l'auteur estime qu'il sait l'essentiel, et entame un apprentissage du dessin en autodidacte.

N'ayant pas suivi d'école de quoique ce soit, à part la table du fond, près de la fenêtre en été, et près du radiateur en hiver, il s'intéresse très vite à la BD.

Suite à une rencontre brève avec Mattt Konture au détour d'un stand à Angoulème, il publie un fanzine du nom de "le Caisson qui saute", principalement axé sur la BD et le mauvais goût, qu'il vend sur "donation", suivant le principe des free-party. C'est à cette époque qu'il prend le surnom de KOA, pseudo qu'il peindra sur des murs de banlieue parisienne avec quelques bombes de peintures, aux côté de Fix, Neo et Bond, qui lui montrera qu'on peut grapher, même par nuit de tempête.

Après qu'il a tâté de l'outil informatique, et auto-édité une BD sur le principe de la retouche photo mélangé à des croquis simplistes, on perd sa trace un temps.

Enfin, ayant baladé ses frusques un peu partout et nulle part, les pinceaux le rappellent à sa feuille blanche. Les gobelins le visitent alors et lui mettent une plume et de l'encre de chine dans les mains, histoire de faire plein de tâches partout.

A l'heure actuelle, l'auteur se terre dans une petite maison perdue dans les collines de Bretagne, balayées sans cesse par les vents d'ouest."